Le PVC et l’environnement

Pour le choix du matériau de votre nouvelle fenêtre, le PVC peut être considéré comme non-écologique dans sa fabrication et dans sa réutilisation. Il est composé d’éthylène, obtenu avec le pétrole, et du sel marin. Les métaux lourds stabilisant la matière peuvent être nuisibles. Mais le PVC respecte tout à fait l’environnement et les nouvelles recherches ne cessent de le confirmer.

L’UPB

Cette Union syndicale, représentant les chaînes de production des matières plastiques dans le secteur du bâtiment, a établi un cahier des charges. Les thématiques concernant le PVC et les règles au respect de l’environnement sur la chaîne de fabrication sont les suivantes :

• Sur le territoire français, en corrélation avec le Grenelle de l’Environnement, les normes et réglementations concernent les déchets de construction, les données environnementales et sanitaires dans l’organisation interne des fabricants, ainsi que le bilan carbone. Elles garantissent aussi le niveau de performance thermique et acoustique du produit fini.
• Sur le plan européen, l’UPB est en accord avec :

-REACH : règlement européen de 2007 sécurisant la conception et l’usage des substances pouvant être toxiques. Dans le cadre du PVC, il s’agit là de contrôler sur le marché européen que celui-ci ne représente aucun risque pour les personnes et pour l’environnement. REACH est un accord entre les ministères européen de l’Environnement et du Développement durable.

-EPD : la Déclaration des impacts Environnementaux de la Production. Le Comité Européen a lancé ce plan d’action afin d’évaluer les substances chimiques des différents produits et de créer par la suite un nouveau cycle d’assignation pour les matières, auparavant polluantes, devenues récupérables, réutilisables et recyclables. C’est notamment le cas du PVC qui aujourd’hui, grâce aux nombreuses recherches en laboratoire, peut être recyclé jusqu’à 7 fois.

Mais mettre en place un cahier des charges, sans que ces nouvelles réglementations et normes ne soient appliquées, ne servirait à rien.

Les objectifs de l’UPB sont principalement de communiquer sur ces règles, de faire comprendre en quoi elles sont utiles, pour notre santé à tous et pour limiter le réchauffement climatique, inciter chacun à devenir éco-responsable et transmettre cette notion de développement durable. De plus, cette union syndicale est impliquée dans l’élaboration des nouvelles techniques de fabrication et des nouvelles innovations pour améliorer le PVC dans sa conception.

Le PVC sans plomb

Conformément aux normes environnementales des menuiseries du bâtiment, la France a anticipé les nouvelles restrictions européennes. Le PVC a évolué en bien pour l’environnement et la protection de la biodiversité.

Parmi les composants de ce matériau, le plomb sert de stabilisant. Fin 2010, celui-ci ne représente que 0,02% des matières stabilisantes du PVC.

Il est devenu infime comparé aux années précédentes. En 2005, celui-ci représentait 1,2%.

Cela est notamment l’initiative du CSTBat (Centre Scientifique et Technique du Bâtiment) qui certifie un fabricant de PVC selon cette nouvelle caractéristique en exécutant des tests en laboratoire.
Cette certification vous permet ainsi d’identifier un PVC avec ou sans plomb.

Les fabricants deviennent éco-responsables

Pour le recyclage du PVC, 96% des fabricants utilisaient auparavant l’incinération. Simple, rapide, sans encombrements, le PVC disparaît, comme par magie. Mais les rejets des gaz sont désastreux pour le réchauffement climatique.

Si l’incinération de ce matériau ne représente que 1% des déchets polluants, l’émission de chlore dans l’air est de 50% sur la totalité des incinérations effectuées en France. Le chlore pouvant être toxique en le respirant, il pourrait être récupéré et réutilisé.

Les différentes méthodes de communication, les normes, et l’Organisation Internationale de la normalisation AFAQ ISO 14001 permettent de responsabiliser la gestion et l’organisation interne pour limiter l’émission de ces déchets dans l’air.