Durée de vie et écologie

Dans le choix du matériau de vos nouvelles ouvertures, vous hésitez encore. Et vous prenez notamment en compte la longévité de celui-ci. Le PVC, dans sa conception aujourd’hui, égale le bois et l’aluminium sans difficulté et sans avoir recours à un entretien coûteux.

Plus de 50 ans

Tout cela dépendra notamment du prix que vous souhaitez investir pour votre nouvelle fenêtre PVC. Mais en privilégiant un prix plus élevé sur le marché, vos fenêtres en PVC ont une durée de vie de près de 50 ans.

Une fenêtre en chêne, le bois le plus résistant, peut atteindre un siècle. Mais au vu des normes souvent changeantes, des nouvelles performances exigées en terme d’isolation et limitation des déperditions énergétiques, cela représente un gros investissement si c’est pour devoir les changer à nouveau.

Le PVC peut atteindre les 50 ans. Cette donnée peut surprendre, mais elle est pourtant véridique. Pour que votre fenêtre atteigne cette longévité, un entretien plus ou moins important s’imposera. Pour un coût plus raisonnable et un bon rapport qualité/prix malgré tout, la durée de vie moyenne est de 30 ans. Tout de même, le PVC résiste bien.

En revanche, en fonction de la localisation de votre habitation et l’orientation de la fenêtre, l’endurance peut varier. La matière aura tendance à se déformer sous le poids du vitrage et face aux rayons ultra-violets et les fortes chaleurs, pouvant créer un défaut d’isolation sur le long terme. Donc le choix du fabricant et de la solidité de la conception importent beaucoup selon son exposition au soleil.

 

Un entretien peu coûteux pour une durée de vie allongée

Contrairement au bois, le PVC ne nécessite pas de beaucoup de produits ou autres techniques pour l’entretien.

De l’eau savonneuse et une éponge permet de la nettoyer. De plus, il est indiqué d’utiliser du cirage sur la matière afin de lui redonner un peu de solidité et un coup de jeune. Cette méthode est à prévoir une fois tous les 2 ou 3 ans.

Afin de préserver ses performances optimales en terme d’isolation thermique et phonique, le remplacement des joints autour du vitrage et entre la menuiserie et la maçonnerie peut s’avérer nécessaire tous les 10 ans. Les joints en caoutchouc sont les plus courants pour ce type de fenêtres. Mais on trouve aujourd’hui des joints un peu spéciaux, ils sont élastomères. Cette matière polymère a notamment la caractéristique d’être élastique et de résister plus longtemps avant rupture. Ceux-ci sont notamment utilisés dans l’industrie grâce à leurs compétences inégalables face au choc chimique, physique et thermique.

Les charnières, ou paumelles, seront également à remplacer après une dizaine d’années. En fonction du poids de la menuiserie et du vitrage, le montant aura tendance à se déformer, rendant plus difficiles les ouvertures et les fermetures, ou dans le cas contraire, trop faciles, jusqu’à ce que la fenêtre ne tienne plus dans les gonds. Pour cela, il suffit tout simplement de remplacer les charnières fixées au dormant, de remettre un peu de colle pour une adhésion parfaite et c’est fonctionnel à nouveau pour un moment. Revérifiez le niveau et le calibrage de votre fenêtre lors de cette opération.